Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, plusieurs apports américains se sont implantés dans les terroirs européens, comme le maïs, devenu un élément essentiel de l'alimentation des classes populaires rurales. La pomme de terre s'impose comme une nourriture providentielle dans des contextes géographiques difficiles, tandis que le haricot et le potiron trouvent des usages dans les cuisines populaires de nombreuses régions. Parallèlement, la culture à grande échelle de la canne dans les colonies américaines, permet de disposer abondamment d'un sucre de moins en moins cher.