L’Australienne Ethel Cooper vit à Leipzig depuis de nombreuses années et a choisi de faire de l’Allemagne sa patrie, mais la guerre a bouleversé ses convictions. Si Ethel n’y est plus la bienvenue, on lui interdit pourtant de regagner son pays. L’Autrichien Karl Kasser est, comme un soldat sur huit, fait prisonnier et se retrouve dans un camp russe avant d’être jeté dans un train à destination de la Sibérie. Cette guerre contraint l’Anglaise Gabrielle West à gagner son pain. Elle est engagée comme cuisinière dans une usine à munitions. Yves Congar s’habitue, lui, au quotidien sous l’occupation allemande. Les soldats rançonnent la population de Sedan. Des hommes sont gardés en otage pendant plusieurs jours – le père d’Yves est l’un d’eux. Elfriede Kuhr apporte son aide à un foyer d’enfants. L’urgence y est totale, le nombre de morts toujours croissant. Elfriede appartient à cette génération de jeunes gens qui ont grandi avec à la guerre. Pour eux, c’est devenu la normalité.