Depuis une dizaine d'années, les catastrophes naturelles se produisent plus fréquemment, provoquant des destructions généralisées; pourtant, les pays industrialisés refusent toujours de mettre en œuvre ou persistent à douter des mesures à prendre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et ne remettent pas en question leurs politiques de croissance économique. Les décisions prises en hauteur affectent directement le mode de vie de milliers de personnes, au Canada et ailleurs. En 2003, l'ONU a indiqué que pour la première fois dans l'histoire, les réfugiés environnementaux (25 millions) étaient plus nombreux que ceux fuyant la guerre ou la persécution politique (23 millions). Leur nombre ne cesse de croître.