Le 8 mai 1945, jour de la victoire sur le nazisme, est aussi un jour de deuil. A Alger, à la faveur des manifestations pour la victoire, apparaît pour la première fois le drapeau algérien revendiquant ainsi l’indépendance. Mais à Sétif, le porte-drapeau est abattu en tête du cortège et une émeute éclate. Le massacre colonial qui s’ensuit s’étendra à tout le Constantinois. La commission d’enquête n’a jamais rendu ses conclusions et une loi d’amnistie a effacé les traces de cette sauvage répression. Cinquante ans plus tard, le dossier est ouvert.